Pour de nombreuses personnes, le jardinage signifiait au départ bêcher pour préparer le sol à la culture de légumes. C’est le geste ancestral de générations d’agriculteurs. Il nous semble donc tout à fait naturel et bienvenu de le perpétuer. Or, les dernières recherches agronomiques, notamment les recherches sur la permaculture, montrent que lorsque l’on veut obtenir une récolte riche et de qualité, il faut éviter de retourner le terrain. Vous souhaitez en apprendre davantage ? Suivez les détails.
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Si l’on regarde le champ laissé en jachère, les sous-bois et les forêts, on se rend rapidement compte que beaucoup des plantes s’y développent bien et vite. Pourtant, la nature ne se soucie pas de travailler le sol afin de favoriser leur pousse. Cela peut nous mener à nous remettre en question.
Faut-il vraiment bêcher le jardin ? Ces gestes sont-ils nécessaires ou défavorisent-ils à la terre ? Afin de répondre à ces questions, sachez que le sol est vivant. Celui-ci est composé de plusieurs éléments, parmi lesquels on retrouve principalement :
• De la matière organique comme du compost, des feuilles, des brins d’herbe…
• De l’air et de l’eau qui vont maintenir une meilleure détérioration de la substance organique.
• Des animaux, tels que le ver de terre, qui aide à dégrader diverses matières.
• Des bactéries, des micro-organismes qui ont la capacité de détériorer les rejets des lombrics et de les convertir en nutriments pouvant être absorbés par les plantes et les racines.
L’effet du retournement de la terre
Le retournement de la terre va profondément modifier la structure du substrat composée d’une flore et d’une faune spécifiques, le long de couches successives. Les substances présentes de manière naturelle à la surface de la terre vont ainsi bouger vers la rhizosphère, qui est la zone où se développe le système racinaire, et où seuls les éléments transformés peuvent être retrouvés. Ces substances sont toxiques pour les végétaux qui poussent dans ce type de sol ou pour les plantes qui peuvent être cultivées.
Afin d’éviter ces inconvénients, il est indispensable de travailler couche par couche le substrat. Par conséquent, il faut oublier tous les outils tels que la bêche, le motoculteur servant à retourner totalement l’ensemble du sol et qui finissent graduellement par le stériliser.
Pour rendre alors la terre plus fertile et la travailler correctement, vous n’avez pas besoin de vous fatiguer le dos en utilisant de mauvais outils. Préférez les matières organiques naturelles et les engrais verts pour nourrir le sol.
